Déjà presque la moitié du Pacifique avalée et j'entame la partie la plus délicate du parcours : la descente vers le Cap Horn.
La lecture quotidienne des gribs météo est angoissante et changeante.
Pas de solution miracle, il faut avancer et prendre ce qui vient. Passés 25 nœuds de vent, la mer devient énorme. C'est plein vent arrière à surfer les déferlantes. Je me sens comme une bille de flipper, ça passe de 5 nœuds à 20 nœuds en quelques secondes...
C'est comment qu'on freine ?...
A part sancir, la seule chose que je risque en approchant du point Nemo, c'est de me prendre un satellite sur le coin de la figure. Cette zone la plus éloignée de toute civilisation est le cimetière de notre technologie spatiale.
L'humanité aura réussi à polluer toute la planète.
Bon, je vais essayer de ne pas y ajouter mon Sucre de Pastèque et passer la porte de sortie d'ici une quinzaine de jours.
Le 15/01 à 18h45 : " 25 nœuds, grosse mer, c'est un peu chaud, mais ça va. Ça risque d'être long jusqu'au Horn."
Le 16/01 à 07h35 : " Ça s'est calmé un peu, moins de départs au surf. Y'en a encore pour 24 h avant accalmie. Bonne journée !"
Oh la la bon courage
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